Car notre race nationale pourrait bien avoir un fameux rôle à jouer à l’avenir dans la recherche de plus de durabilité, notamment dans les fermes laitières ! On l’oublie trop souvent, si le BBB reste majoritairement belgo-belge à quelques exceptions près, il s’exporte pourtant plutôt bien, en particulier grâce à ses excellents résultats dans les croisements. Selon les chiffres avancés lors de son allocution par le Ministre wallon Willy Borsus, la Belgique serait même le 3ième exportateur mondial de génétique.
Simon Noppen, de la société Belgian Blue Group (BBG, société créée par l’AWE et la Coopérative de Flandre et des Pays Bas pour la vente de produits génétiques de race Blanc Bleu Belge) explique cet attrait de la race par ses atouts en terme de rendement carcasse. « La race Blanc Bleu est une option idéale pour les éleveurs qui voudraient ajouter de la valeur à leur troupeau. Pour une ferme laitière classique, on peut en effet décider de croiser les vaches les moins productives avec du Blanc Bleu Belge, ce qui permet d’obtenir un veau avec nettement plus de valeur ». Un croisement qui, de plus, n’engendrerait pas forcément de vêlage plus compliqué, puisque selon les chiffres avancés par la société, 95% des vêlages issus de ce croisement seraient considérés comme des vêlages faciles, contre 97% dans le cas de vaches laitières sans croisement.
Dernier avantage, et non des moindres à l’heure actuelle : les retours d’expériences avancés par l’AWE et la société BBG tendent à démontrer que les émissions de méthanes de ces croisements seraient inférieures (par kilo de viande produite) à celles d’autres races viandeuses. Une médaille de plus à ajouter à notre Blanc Bleu national !